Il est 16 heures et je regarde l'horloge frénétiquement. J'attendais cette journée depuis des semaines, voire des mois, car je rencontre mon père pour la première fois depuis que je lui ai avoué mon homosexualité et qu'il m'a jeté à la porte de sa demeure, il y a déjà 8 ans de cela. Je me demande comment réagir devant cet homme qui a une fierté qu'il croit devoir à tout prix conserver. Il a même failli perdre son fils en tentant de conserver son amour-propre trop important. Je relève les yeux, il est 16 h 30, je ferme mon ordinateur et je quitte en vitesse mon bureau. Je ne veux absolument pas être en retard pour le souper de retrouvailles. Je conduis ma voiture le plus rapidement possible. Mon père déteste les gens qui sont en retard et il adore être le centre d'attention, alors il ne se gênerait pas pour me faire une scène dans un endroit public, même si depuis le décès de ma mère, il réserve toujours dans des restos très chics. Mon père est un avocat de renom et il est si occupé que je suis réellement surpris qu'il m'accorde un week-end complet. D'ailleurs, nous avons réservé un chalet et nous devons rejoindre l'endroit après le repas. J'ai si hâte. Enfin, j'arrive à l'endroit du rendez-vous, j'entre dans le resto et je remarque aussitôt mon père, cet homme qui a toujours une fière allure. Mais je retourne un peu ma tête et je vois qu'il n'est pas seul à la table. Un homme grisonnant, cadet d'une dizaine d'années de mon paternel, l'accompagne. Il est grand, il porte un habit gris, la classe absolue. Il semble accorder une trop grande importance à son apparence, mais je me dis qu'il ne peut pas être homosexuel puisqu'il est assis avec mon père. - Bonjour Martin, comment vas-tu ? - Je vais bien, merci. - Je voudrais te présenter mon assistant de la firme. Julien. - Bonjour Julien, lui dis-je en lui serrant la main tout en me questionnant sur son orientation sexuelle. - Je suis désolé. Martin, de ne pas avoir pu t'en informer avant, mais Julien devra nous accompagner ce week-end, nous avons un gros dossier que nous devrons travailler. Mais je te promets que nous prendrons du temps pour nous. Je suis si content d'avoir apporté des croquis que je dois terminer pour le boulot, alors je pourrai travailler également, je n'aurai pas perdu tout mon temps. Mais la beauté de Julien m'aide à accepter que mon père soit aussi odieux. D'autant plus que je n'ai pas baisé depuis plus d'un mois, alors je pourrai toujours me branler en pensant à Julien l'avocat. Alors, le repas se termine assez bien et nous retournons dans nos voitures pour nous diriger vers le chalet. Arrivé dans cet endroit où l'odeur d'humidité domine dans toutes les pièces, je défais mes bagages rapidement, car je veux aller m'asseoir près du quai. Julien a déjà disparu et mon père va dans sa chambre pour relire les dossiers qui semblent plus importants que le reste de l'univers. Je me retrouve déjà seul. Je remonte mon pantalon jusqu'aux genoux pour laisser mes pieds tremper dans l'eau froide du lac. J'adore me sentir comme lorsque j'étais enfant. Comme je suis seul dans la pénombre, je glisse ma main sur mon pantalon, entre mes jambes, pour caresser ma bite. Il n'est pas question de faire ça dans le chalet, mon père est beaucoup trop puritain et il pourrait entendre les craquements de mon lit ou les bruits de succion que ma main occasionnerait. Donc, l'endroit est parfait pour une branlette. Alors, je ferme les yeux et je pense au beau cul de Julien. Il est plus âgé que moi, mais ça m'a toujours fait craquer les mecs plus vieux. Je sors mon pénis de sa cachette pour avoir plus de liberté de mouvements. Je l'enferme entre mes doigts, il fait un peu froid, et je crache dans ma paume pour pouvoir réchauffer ma bite, mais aussi pour la lubrifier. Je fais glisser ma main vers l'extrémité et puis je la descends jusqu'à la base. Je continue ces gestes mécaniques sans aucun souci, car connaissant mon père, il ne sortira pas du chalet pour venir discuter avec moi les pieds dans l'eau. Je souris à cette pensée. Je m'imagine le regard de Julien lorsque nos regards se sont croisés pour la première fois. Ça m'excite vraiment de penser que je pourrais caresser les fesses galbées (et probablement musclées) de cet
MARDI 23 FéVRIER 2010
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