Le vice dans la peau

J'ai toujours eu le vice dans la peau et ce que je recherche par-dessus tout, c'est exciter les hommes… Les allumer, leur donner envie de moi. J'ai pris conscience de mes penchants pour l'exhibitionnisme très tôt. J'avais à peine dix-huit ans. J'habitais encore chez mes parents à Nîmes et l'été, je fréquentais régulièrement une petite crique discrète près de Sète où l'on pouvait se baigner et se faire bronzer complètement nu. Je me suis très vite aperçue à quel point j'aimais provoquer les regards et les sentir évaluer la courbe de mes seins ou la cambrure de mon dos. Ouvrir l'angle des cuisses plus que ne l'autorise la décence me provoquait à chaque fois d'incontrôlables picotements partout. En fin de soirée, j'étais parvenue à un tel état d'excitation qu'il me suffisait de rentrer chez moi et de me caresser pour jouir plusieurs fois de suite. Couchée sur mon lit, je me racontais une histoire : j'étais entourée d'hommes, ils n'avaient que le droit de me dévorer des yeux. J'adoptais des postures obscènes. Je montrais tout de mon intimité en écartant mes cuisses, je me retournais et présentais mon petit trou en me cambrant et en ouvrant mes fesses avec mes mains. Personne n'avait le droit de me toucher, même pas du bout des doigts ! Ils devaient juste me mater et jouir ensuite sur mon corps. Et puis, j'ai fait la connaissance de Serge, un avocat divorcé de quarante-trois ans. Une rencontre dans un bar qui allait totalement bouleverser ma vie. J'étais attablée devant un café. C'était une journée de début de printemps, j'étais en congés, il faisait un temps agréable et ensoleillé. Beaucoup d'hommes me dévisageaient puis. Serge est arrivé. Il a garé sa moto, une grosse cylindrée, juste à côté de la terrasse et il est venu s'asseoir à la table voisine. Deux minutes après, il me branchait… Il était tout à fait mon genre d'hommes et, avant même d'en savoir un peu plus sur lui, je m'amusais déjà à l'allumer, à le provoquer, à jouer le jeu de la séduction. Serge a trouvé plus sympa de poursuivre notre conversation en me demandant de venir m'asseoir à sa table. Quelques minutes plus tard, je chevauchais sa moto, accrochée à sa taille et excitée d'aller faire l'amour, je ne sais où, avec cet inconnu. Je m'étais décidée à le suivre sans réfléchir, n'écoutant que mon corps et le désir qui le tenaillait depuis que j'avais quitté mon studio. En plus, j'adore ce genre de situation : me donner à un homme d'une manière presque anonyme. Prendre du plaisir avec lui puis, le quitter et ne garder que le souvenir de nos ébats. C'était sans doute l'une des raisons qui a fait que je n'avais jamais cherché à m'attacher à personne, jusque là. Je voulais rester libre et indépendante, sans contraintes sentimentales, multiplier les expériences et faire l'amour avec qui me plaisait. Arrivés chez lui. Serge a passé plusieurs coups de fil pour annuler ses rendez-vous. Le fait de m'être affichée ouvertement comme une fille facile lui a permis de brûler certaines étapes. Celles qui sont les plus ennuyeuses pour moi : le verre pris dans le salon, les questions banales et sans intérêt, les moments d'hésitations. Serge m'a permis d'éviter tout cela. Il savait pourquoi je l'avais accompagné et il m'a rapidement enlacée, cherchant ma bouche pour m'embrasser. A cet instant précis, j'ai su que j'allais prendre beaucoup de plaisir avec lui. Rien qu'à sa façon de caresser mon corps, de poser ses mains sur mes seins et d'enrouler sa langue autour de la mienne. C'est dans ces préliminaires qu'on peut juger un homme et deviner comment il va se comporter par la suite. Serge se conduisait déjà en maître avec moi. Il savait comment s'y prendre dans les bras d'une femme, comment la faire frémir sous ses caresses et lui donner envie de s'abandonner complètement. J'étais excitée par la virilité qui se dégageait de son corps et de ses gestes, par son petit côté macho mais surtout par quelque chose en lui qui faisait très mâle. Il m'a dirigée vers sa chambre et c'est lui qui m'a déshabillée. Il m'a complimenté sur la tenue sexy que je portais sous ma robe et j'ai compris que son idée était de me faire garder mes bas, mes chaussures et mon porte-jarretelles. Quand il a ôté ses vêtements, j'ai découvert un beau corps musclé, sans le moindre, défaut…

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MERCREDI 29 SEPTEMBRE 2004

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