Tournage sexy

Mon cher Jean. Tu sais, nous bossons comme des pros sur le film dont es le scénariste génial… Nous refaisons même plusieurs fois les scènes de façon à ce que tu puisses choisir celles qui te paraissent les meilleures (après tout, l'idée est de toi !). Nous en avons même rajouté quelques-unes de notre cru, on ne sait jamais, peut-être te plairont-elles. Quant au scénario (à part les quelques scènes rajoutées), nous n'y avons rien changé. Loïc l'a lu et le trouve assez original dans l'ensemble bien que quelquefois manquant de piquant. Mais je pense qu'en se prenant au jeu, nous parviendrons, nous LES ACTEURS, à le rendre «piquant», comme il dit. Je t'écris de nouveau dès que possible pour te tenir au courant. Je t'aime. Gisèle. Paris le 5 07 90 Mon Jean. Comme promis, je t'écris pour te narrer la suite du tournage. Aujourd'hui, nous avons commencé les scènes d'amour. Ce n'est pas évident à faire et je dois t'avouer que nous avons bien rigolé. En ce qui me concerne, j'étais un peu gênée. Bref, je te raconte (c'est assez cru, je te préviens, mais, après tout, c'est toi qui a écrit le film): D'abord, c'est la scène où je suis censée me trouver nue dans le lit avec Georges (alias Xavier). Tu comprendras que je n'avais absolument pas l'intention de me mettre à poil devant tout le monde. Je me suis donc vêtue d'un jogging (c'est pratique) et me suis enfouie sous les draps, ceux-ci remontés jusqu'au cou ; Georges, ayant ôté sa chemise (pour faire plus vrai), laissait voir sa virile poitrine. On tourne, on regarde ensuite. Exclamation de l'assemblée : «c'est nul !» Et c'est vrai que c'était nul. Moi, qui aurait dû déborder d'amour pour mon partenaire, on me voyait enfoncée dans mon lit, raide comme une statue. Pas vraiment piquant, tout ça, comme dirait Loïc. Puis la scène du baiser. Alors là, on voit Georges se pencher sur moi et poser ses lèvres sur les miennes. Pour un baiser d'amoureux, on aurait dit une petite fille de cinq ans se faire embrasser par un garçonnet de son âge sur un banc de l'école. Ce qu'on a rigolé! tu ne peux pas savoir ! Bref, on a décidé de faire mieux. Roger. Guylaine et les autres m'ont demandé de laisser apparaître au moins le haut de mes épaules. Quant au baiser, j'ai aussi été d'accord pour entrouvrir la bouche (avec, cependant, une légère réticence…). On a recommencé. Avec difficulté, j'ai enlevé ma veste de jogging (dans le lit, ce n'est pas aisé, aisé), j'ai rabattu les bretelles de mon soutien-gorge (je n'allais tout de même pas tout enlever !) et j'ai positionné le drap juste sous mes aisselles. Moi, je trouvais ça bien. Puis Georges m'a embrassée comme je t'ai dit, en remuant un peu la tête pour paraître plus réaliste. On a éclaté de rire avant la fin. On a regardé le résultat. Minable ! C'était réellement abominable. Loïc a dit que ce serait mieux si je laissais apercevoir un peu de mes seins. - Quand tu fais l'amour avec ton mari, tu es comme ça ? M'a-t-il demandé. Montre un peu de ton anatomie, on ne regardera pas, c'est juré ! Tu parles… Donc, on recommence. Cette fois-ci, j'ai ôté mon soutien-gorge. Excuse-moi, mais c'était réellement indispensable. Au début, j'ai le drap jusqu'en haut puis, les autres ayant demandé à Georges d'être plus tendre avec moi, celui-ci se met à me donner des petits bisous un peu partout sur la figure, sur le nez, dans le creux des oreilles, sur les yeux, le menton. Les lèvres… Tout en entreprenant de faire glisser lentement le drap jusqu'à mon nombril ! J'ai légèrement frissonné, tu penses, quand je me suis retrouvée nue jusqu'à la taille dans un lit avec un autre homme que toi. Ensuite. Georges m'a roulé le patin de l'année. Cette fois-ci, sa bouche s'est collée un peu plus sur la mienne et, sans que je m'y attende, sa langue a cherché la mienne. Ma réaction (idiote !) a été de la repousser dans son territoire. En fait, je crois qu'il a pris ça comme une réponse positive de ma part, il a insisté et je n'ai pu faire mieux que succomber à son baiser. Entre autres, celui-ci n'était pas désagréable… Non, je rigole, c'est toujours toi que j'aime, tu le sais bien. Pris dans l'action, il s'est enhardi à me caresser un sein, puis l'autre. J'ai pensé à protester puis je me suis dit que, de toute façon, c'était fait, et que ça ferait peut-être pas mal à l'écran. Mais,…

» Plan cul Neuilly-sur-Seine

DIMANCHE 9 OCTOBRE 2005

Pour répondre à cette annonce et voir la vidéo, Veuillez indiquer :

@