Il m'est arrivé il y a quelques mois une histoire peu banale que je tiens à vous raconter ici. Cela me permettra, je l'espère, de voir les choses avec plus de recul. J'avais accompli mes études universitaires très rapidement car j'avais hâte d'être dans le monde du travail, tout en ayant un bon diplôme. Je m'apprêtais donc à terminer ma thèse afin d'obtenir un doctorat de géographie. J'étais bien tombé car le prof qu'on m'avait conseillée pour m'accompagner était un jeune homme d'à peine trente-deux ans. Avait-il les épaules assez larges pour me guider rigoureusement dans mes recherches ? Franchement, j'en ai toujours douté. Mais les avantages étaient multiples Il était très gentil avec moi et acceptait un peu tout ce que je proposais tout en me donnant de bons conseils. Dernier aspect, il n'était pas moche. Je n'oserais pas dire non plus que c'était un canon, mais pour un prof de fac, c'était vraiment sympa, en tout cas plus qu'un vieux barbu grisonnant. Ivan était de taille moyenne, mince, les cheveux plutôt courts et blonds. De par sa taille fine, il n'avait évidemment pas des pectoraux d'athlète, mais il savait mettre en valeur ce qu'il avait. Quant au cul, il n'y avait rien à dire, il était parfait. Aussi, lors de nos multiples rendez-vous, mon intérêt pour ce qu'il m'expliquait était plus limité que mon plaisir à mater ce cul superbe. Comme je l'ai dit, il était très gentil avec moi. Pas de quoi se faire des idées, néanmoins. Je me disais que c'était son caractère, qu'il me paternait un peu et qu'il devait simplement avoir de la sympathie pour moi. Néanmoins, les choses changèrent un peu lors des dernières semaines avant la soutenance de ma thèse. Avec la distance, je me dis qu'il s'est peut-être rendu compte que c'était le moment ou jamais pour lui. Au début, nos rendez-vous avaient lieu à la bibliothèque ou dans le bureau qu'il partageait avec un vieux prof. Puis soudain, il me proposa d'aller dans des cafés. - Nous commençons à bien nous connaître Stéphane, sortons un peu du cadre académique ! J'étais d'accord, bien sûr. Mais je ne voyais toujours rien de louche là-dedans. Je suis très porté sur le cul, certes, mais je reste encore aujourd'hui assez naïf, parfois. Un nouveau degré fut atteint lorsqu'il me proposa de travailler chez lui. C'était vraiment le pied. En plus, j'avais droit à plein d'attentions, il me servait le café, me faisait de grands sourires, etc. Mais toujours rien ne se passa entre nous. Les raisons, de mon côté, en étaient simples. Primo, je restais méfiant vis-à-vis d'une éventuelle relation avec lui car c'était un prof. C'était idiot bien sûr, mais ça me bloquait, bien que nous n'ayons que quelques années d'écart. Ensuite, j'avais, et j'ai toujours, un copain officiel, un boy très mignon, plus mignon qu'Ivan d'ailleurs ! Ça faisait plusieurs années que j'étais avec ce garçon. Il me plaisait toujours et je crois pouvoir dire franchement que nous nous aimions, mais notre couple était tombé dans une routine qui, du coup, faisait que je pouvais m'imaginer le tromper avec un mec plus expérimenté, dans l'espoir de redonner du piment à nos nuits. C'est d'ailleurs ce qui finit par arriver. C'était inévitable. Je ne cessais de penser à Ivan. À chaque moment libre, je m'imaginais en train de me le faire, et cela depuis un bon moment. C'était un sentiment très spécial, car il y avait des moments, lorsque j'étais avec lui, où je me concentrais sur les quelques détails qui montraient bien qu'il était plus âgé que moi. Mais rien à faire, le reste prenait le dessus rapidement. J'étais attiré par lui et je ne rêvais que de ma le faire. Je croisais chaque jour des mecs canons dans la rue, des jeunes. L'extase était bref, car je me disais très vite qu'ils n'avaient pas le charme d'Ivan, ni son intelligence et encore moins son expérience. Il y a beaucoup de mecs très jeunes qui sont chiants et coincés comme ne le sont même pas les vieux. Au contraire. Ivan, dont je rêvais, était frais et avait souvent des attitudes de jeune mec qui le rendaient encore plus charmant. L'inconvénient de mon attirance pour mon prof, c'est que je ne pouvais plus beaucoup me concentrer lors de nos séances. Ce n'était pas un énorme problème, vu qu'il était compréhensif et serviable. Mais ça me gênait. Je compris que nous avions atteint un point de non-retour le jour où il me passa la main dans les cheveux. Nous
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LUNDI 4 SEPTEMBRE 2006
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