THÉOLOGIE NOUVEAU GENRE

Les cours de théologie se donnaient à l'amphithéâtre depuis environ deux mois tant il y avait de jeunes hommes inscrits. Cet achalandage nous avait fait réaliser combien il était facile de se cajoler à l'heure des cours. Personne ne portait réellement attention à ce qui se passait autour tant nous étions occupés à tendre l'oreille pour ne rien perdre du discours de l'Enseignant. Il était vraiment chouette notre Enseignant. Le genre beau mec plutôt que prêtre coincé. La plupart des garçons en bavaient pour lui. Tout ce que je peux en dire c'est que la théologie était devenue la matière préférée en cette dernière année de Fac. Moi, cela m'importait peu; j'avais vingt-deux ans, j'explorais à fond ma sexualité et toute nouvelle avance prenait aussitôt les proportions d'une trépidante aventure. J'avais pris place aux côtés de Samy ce matin là, après avoir convenu, avec au moins le tiers du groupe, d'une participation tapageuse pour ce cours portant sur les débordements de la Rome antique ayant entraîné les horribles massacres des martyres chrétiens. Après quinze minutes d'écoute attentive. Samy et moi avons donné le signal en nous embrassant tendrement. D'autres ont suivi et la salle s'est remplie de murmures. Mon plan se voulait d'une simplicité efficace : au bout de trente minutes environ, tout le monde devait s'embrasser à la folie, à pleine bouche, histoire de perturber l'Enseignant. Mais voilà, les plans les plus bénins peuvent déraper dangereusement lorsque la passion se mêle à l'enthousiasme; ce que je compris un peu tard. L'Enseignant en était à nous décrire les somptueuses banquettes du Triclinium sur lesquelles les convives romains s'allongeaient pour déguster mets et vins. Ces banquettes finissaient, bien entendu, par servir à autre chose qu'à des mondanités alimentaires. Pendant ce temps. Samy avait mis les bouchées doubles et il me dévorait goulûment la nuque, une main coquine menaçant les agrafes de ma braguette. Deux mecs derrière nous se roulaient des pelles tandis qu'un garçon entreprenant avait relevé le pull de son voisin sur le siège à côté. Le vilain Samy en profitait largement pour s'étirer la main jusque dans l'ouverture de ce pull découvrant un torse magnifique. La langue de Samy errait comme un chien fou sur ma gorge et ces petits chatouillis me mettaient drôlement en humeur. Je sentais mon sexe se gonfler doucement, surtout à cause de sa main lutine qui cherchait obstinément à vaincre le barrage de ma fermeture éclair pour s'emparer de ma bite dressée. J'étais, de plus, franchement excité par le spectacle tout autour, ces étudiants complices de ma folle idée qui se caressaient gaiement, sans scrupules et bientôt sans plus de retenue. Samy était sur le point de réussir à me débusquer la queue quand le garçon à ma gauche, qui me semblait fort mignon, me prit le menton et me plongea sa langue humide et enfiévrée dans la bouche. Tout mon corps en était électrisé. J'avais un peu perdu le fil de ce que disait l'Enseignant. Ce qu'il y avait de bien avec lui, c'est qu'il donnait son cours avec un dynamisme inébranlable. Rien ne le déconcentrait, sa matière l'envoûtait à un point tel qu'une bombe ne l'aurait pas même fait sourciller. Il vivait littéralement une transe. Samy ne bronchait pas en voyant l'autre type m'embrasser. De toute façon, je ne l'aimais pas pour de bon. On était seulement copains. Comme j'avais la bouche pleine des élans du garçon de gauche et la braguette débordant des folâtreries de Samy, je me suis dis qu'il me fallait participer un minimum. J'ai posé la main sur la cuisse de Samy qui a tressaillit aussitôt. Partout dans la salle les bruits délicats de baisers et de soupirs s'amplifiaient et je me demandais bien à quel moment l'Enseignant allait s'en rendre compte. Mais il continuait, stoïque, parfaitement entichée par sa narration des Saturnales, les plus importantes des fêtes romaines pendant lesquelles les maîtres servaient les esclaves, et qui se terminaient bien souvent par des orgies impensables. L'Enseignant ne remarquait encore que dalle ! Alors j'ai cessé de m'intéresser aux effets que provoquerait mon petit sabotage et je me suis offert aux plaisirs que chacun s'ingéniait à me faire ressentir. Ma main glissa donc de la cuisse de Samy au chibre de Samy. Holà ! Le gros calibre ! Je le tripotais avec curiosité ce membre d'étalon, un véritable Rocco à en juger les centimètres de rigidité sous mes doigts. J'ai alors réalisé que le garçon de gauche, qui me ruinait la bouche de salive et de…

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MERCREDI 18 AVRIL 2007

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