L'invitation au fond de mon sac, je frappe à la porte de la superbe villa. On y donne une réception ce soir et la façade est éclairée comme en plein jour. Le directeur de la parfumerie où je travaille fête ses 50 ans. C'est une des dernières entreprises artisanales qui fonctionne encore dans l'arrière-pays niçois et j'y suis employée comme secrétaire de direction. Le majordome qui m'ouvre la porte a l'air d'apprécier le tableau qui s'offre à lui car il m'introduit dans la maison sans même me demander mon carton d'invitation, une lueur de convoitise au fond des yeux lorsque ceux-ci se posent sur ma silhouette. J'ai revêtu pour la circonstance une petite robe de soie noire très courte qui met en valeur mes jambes et laisse deviner mes seins, nus sous le tissu. Il fait encore très chaud et même si le mois de septembre approche, les soirées restent très estivales. Les invités sont répartis en petits groupes dans un immense patio où des tables disséminées offrent alcools, jus de fruits et amuses-gueules à volonté. Des garçons circulent avec des plateaux de coupes de champagne, un orchestre joue en sourdine dans un coin de la pièce. Fichtre, le patron a fait les choses en grand, c'est le moins qu'on puisse dire ! Je navigue d'un groupe à l'autre, saluant les uns, souriant aux autres et finis par rencontrer mon directeur. Yves Coccini, entouré d'un petit nombre de personnes. Il s'interrompt lorsqu'il me voit et, après les civilités d'usage, se tourne vers une femme à sa droite et me dit : - Zunie, laissez-moi vous présenter mon épouse. Roxanne de Crécy. J'ignorais qu'il était marié et que sa femme fut aussi jolie. Grande, blonde. Roxanne de Crécy semble avoir entre 35 et 40 ans. Une silhouette fine et élégante, des cheveux mi-longs, des yeux bleus très clairs, le nez fin et petit, la peau bronzée. Il émane de sa silhouette une élégance et une sensualité troublantes qui agissent aussitôt sur moi. Un ventre plat et de longues jambes complètent un tableau déjà parfait. Elle porte un tailleur gris à rayures avec une veste longue et une jupe très courte comme le veut la mode de la saison. J'ai du mal à m'en remettre et il me semble bien qu'elle s'en rend compte lorsqu'elle me sert la main. Pour masquer mon trouble, j'attrape une coupe de champagne et me laisse entraîner dans un autre groupe d'invités par une collègue avide de me présenter à son mari. Plus la soirée avance et plus j'ai du mal à tenir debout : je ne supporte pas bien l'alcool et le majordome qui annonce le repas tombe vraiment à pic. Nous nous retrouvons placés autour de tables octogonales, disposées près de la piscine, dans le jardin. Un subtil jeu de lumières met en valeur la végétation et l'eau bleue du bassin. Le cadre est joli et m'aide à supporter une conversation technique assez pénible. Je me suis en effet retrouvée à la table d'honneur, face au directeur et son épouse, avec des chimistes du service « recherches ». On y parle de molécules, de décantation et de plein de choses ennuyeuses. Je me contente de hocher la tête quand il le faut et d'épier Roxanne de Crécy. Le repas se prolonge, je m'ennuie. L'alcool aidant, je commence à avoir des pensées très osées ; la voix de Roxanne me semble chargée de promesses sensuelles, son décolleté profond m'attire de plus en plus. J'ai toujours eu un faible pour les femmes, même si je ne peux me passer de l'âpreté et de la vigueur du sexe masculin. Les regards qu'elle me jette m'encouragent à oser. Masquée par la nappe, je retire discrètement mes chaussures et tends une jambe vers elle. Mon pied nu entre en contact avec un de ses genoux. Comment va-t-elle réagir ? Elle me regarde avec un petit air amusé et continue à parler comme si de rien était. Mon orteil remonte doucement en dessinant des arabesques sur la peau satinée de sa cuisse. Mon coeur s'affole un peu, mais, l'alcool aidant, je continue dans ma progression. D'ailleurs ses jambes s'écartent un peu, comme si elle appréciait J'ai la bouche sèche lorsque j'atteins le tissu de sa culotte. La situation m'excite et je sens une vive chaleur se répandre dans le bas de mon ventre. Soudain une de ses mains saisit mon pied ! Je réalise en un clin d'oeil la situation dans laquelle je me suis fourrée. J'ai peur, je veux le
MARDI 21 SEPTEMBRE 2004
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