RELATION SANS TABOU

J'ai toujours été friande de lectures coquines et grande amatrice des témoignages et confessions érotiques. Cela faisait longtemps que je voulais raconter mon aventure avec Théo. J'y pense, j'oublie, les semaines passent… Mais cette fois, je me décide enfin. Voici une lettre où il sera question d'amour, de passion et de sexe, surtout. Car entre Théo et moi, ce sont de longues heures passées au lit ( au lit ou ailleurs ), à nous aimer et à faire l'amour de toutes les manières possibles. Ce sont des siestes torrides, des nuits entières ou des week-ends à nous désirer et à jouir ensemble et sans le moindre tabou. Avant de rencontrer Théo, j'avais connu des tas de garçons et mené une vie assez dissolue. Je prenais du plaisir avec mes différents partenaires mais ce n'était jamais l'entente parfaite. Soit ils étaient bons amants mais insupportables en dehors de faire l'amour, soit ils étaient adorables mais pas très doués avec une fille dans leur lit. Heureusement pour moi. Théo est arrivé. Il a débarqué dans ma vie un lundi matin. En général, je n'ai jamais la pêche, vu que le week-end est terminé et qu'il faut reprendre une semaine de boulot. En plus, il faisait un temps de chien. Rien pour me mettre de bonne humeur. Je suis secrétaire dans un cabinet dentaire de Strasbourg. Théo était le premier patient de la matinée. J'étais déjà toute émue en remplissant son dossier sur l'ordinateur. C'était la première fois qu'il venait en consultation dans ce cabinet et j'ai établi une fiche complète. J'ai su son âge, trente-deux ans, sa profession, cadre dans une société financière, son adresse, mais je ne vous la dirai pas… J'ai appris, surtout, qu'il était célibataire. Je n'ai quand même pas osé lui demander s'il avait une petite amie puis, il est parti s'installer dans la salle d'attente. Alors qu'il feuilletait une revue, j'ai pu l'observer tranquillement et à plusieurs reprises, nos regards se sont croisés. J'avais déjà envie de lui ! Mon patron est arrivé et j'ai assisté aux soins, de plus en plus troublée et émue. Théo devait prendre d'autres rendez-vous échelonnés sur plusieurs semaines. Je les ai inscrits sur l'agenda du cabinet mais également sur mon agenda personnel. Je m'étais habillée hyper sexy pour son second rendez-vous et je m'étais bien maquillée. La première fois, j'étais restée assez distante mais là, je l'ai accueilli avec beaucoup plus de chaleur et de sympathie. Et un poil de provocation, il faut le dire. Il y a eu le troisième rendez-vous puis le quatrième et dernier. Ce n'est pas facile de draguer ou de se faire draguer dans un cabinet dentaire et j'ai pensé qu'il me faudrait attendre sûrement longtemps avant de le revoir. Une prochaine carie, peut-être Au moment où je lui tendais sa feuille de remboursement, il m'a invité à prendre un verre. Moi qui ne suis pas du tout timide avec les hommes, je me suis mise à rougir. Evidemment, j'ai accepté. Il m'a proposé de nous retrouver le soir même et j'ai encore dit oui. À dix-huit heures, je le retrouvais dans un bar. Il avait troqué son costume cravate pour une tenue plus décontractée et moi, celle d'une secrétaire BCBG pour un ensemble beaucoup plus sexy avec une jupe courte sous laquelle j'avais changé mes collants pour des bas et un porte-jarretelles. En haut, je n'avais pas mis de soutien-gorge et mon chemisier dissimulait difficilement mes seins dès que je me penchais un peu trop. J'étais déjà conquise et je lui faisais les yeux doux dès que je croisais son regard. Nous avons parlé de tout et de rien. On s'était tutoyé assez vite et Théo m'a demandé : -«Tu préfères un restaurant ou que je te fasse la cuisine. Ma spécialité, c'est les pâtes à la Carbonara.» J'adore les pâtes mais ce n'est pas seulement pour cette raison que j'ai choisi d'aller chez lui. Quand nous sommes passés à table, il était plus de minuit. J'avais une faim de loup, joui auparavant à deux reprises et je comptais bien remettre ça après avoir repris des forces. Arrivés chez lui. Théo n'a pas perdu beaucoup de temps. Il avait compris que je ne lui résisterais pas et il était aussi pressé que moi d'en venir aux choses sérieuses. Tant pis pour les pâtes, elles pouvaient attendre. Il a commencé à m'embrasser alors que nous étions encore dans le salon. Là, j'ai tout de suite senti à quel genre d'hommes j'avais à faire, un homme

» rencontres à Dieulouard

DIMANCHE 22 MARS 2015

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