Le groupe venait tout juste d'arriver. Une trentaine de touristes ressemblant à rien de plus navrant que des touristes. Encore des touristes ! Des gens stressés par leur vie de famille, leur boulot, leurs dettes, etc. Des gens qui venaient ici, sur les plages cubaines, profiter d'une formule tout compris pour s'éclater, tout péter, se donner l'impression d'avoir voyagé. Raul les regardait, en pagaille, totalement euphoriques, une bande de sales gamins lâchés dans la nature sans surveillance. Il se demandait si dans cette cuvée il trouverait chaussure à son pied. Quel serait celui ou celle qu'il plumerait cette fois. Le groupe arrive au lobby et on leur distribue les clefs de leur chambre. Trois couples avec enfants, deux couples de gouines et plusieurs célibataires, hommes et femmes. Des gibiers intéressants. Raul remarque de suite un garçon charmeur qui semble amuser tout le monde. Puis une fille aguicheuse qui sautille dans tous les sens pour que le monde entier focalise sur elle. Il distingue ensuite un mec grassouillet, un blond aux yeux bleus, pas vraiment mignon mais assez sûr de lui pour tomber dans n'importe quel panneau. Et c'est là que ça devient intéressant. Ce groupe est pas mal, va falloir fouiller dans ce tas de sable Le soir même, ils sont tous au bar avant de s'installer dans la salle de spectacle. De vrais fêtards, déjà presque tous souls, quelques heures à peine après leur arrivée, ils en veulent déjà pour leur argent. Les couples sont gentils. Ils boivent, ils rigolent mais semblent soudés. Mauvais pour Raul. Les filles célib ne sont pas d'un intérêt exceptionnel, particulièrement l'allumeuse. Raul revient donc à son blond grassouillet, la trentaine, lourdaud sans scrupules. C'est avec celui-là qu'il doit se faire pote. Il attend justement un verre au bar du lobby, c'est le moment pour Raul. - Salut Mec. Et Raul fait signe au barman de servir le gros blond. Garcia, sert mon ami je te prie !! - Merci mec ! Moi c'est François ! - Je suis Raul. Bienvenue à Cuba ! - T'es sympa Raul. Tu sais si je peux trouver des meufs dans le coin ? - Tu veux dire des filles pour la nuit Oui, oui. Je peux te trouver ça. - Ok on fait comment ? - Sur la plage, vers minuit, du côté des anciens baraquements, y'a un vieil arbre aux racines émergées. Attends-nous là ! - Ça roule Raul Simple comme tout, ferrer le Français est véritablement un jeu d'enfant ! Vers minuit donc, le gros blond patiente sagement sur la plage, le dos appuyé au tronc de l'arbre aux racines émergées. Raul se pointe, faisant une des mains annonçant la défaite à son pigeon. - Désolé François, elle était déjà prise. Raul fait un sourire et offre une bière pour se faire pardonner. Puis il sort un rhum fin, 20 ans d'âge et les deux lurons se font une vraie fiesta. Au petit matin. François ouvre un il et vois le ciel. Il est parcouru d'un frisson malgré son pull. C'est qu'il n'a plus son pantalon, ni son caleçon. Et merde, c'est quoi ce bordel ? Il attrape ses fringues dans le sable, fouille ses poches et retrouve tout son matos : fric, passeport, visa, papiers. Rien ne lui a été piqué. Alors que fout-il à poil ? Comme il a la gueule de bois, il se dit qu'il a peut-être décidé de se dénuder dans un délire d'alcool. On verra. Plus tard dans la journée, il croise Raul. - Salut Mec ! Dis, on était bien bourré hier ? - Holà François, dis qu'on s'est bien bourrés hier soir ! Et là dessus Raul cligne de l' il et poursuit sa route. Rien n'est plus cruel que l'incertitude ! Le soir même. François se rend sur la plage, sous l'arbre aux racines émergées. Il s'y endort paisiblement. Une brise chaude l'éveille doucement. Il ouvre les yeux et Raul est penché sur lui, souriant et bienveillant. La main de Raul brûle sur le sexe de François qui le regarde sans comprendre. - Comme hier. François, ne t'inquiète pas, ce sera aussi bon Et les lèvres de Raul s'écrasent contre la bouche du Français médusé. Raul le branle amoureusement, sa main connaît bien les spasmes de bite, ses doigts savent exactement comment presser le bout du gland avant de glisser le long de la hampe, puis de retourner vers le méat, de le titiller et de recommencer la descente jusqu'aux couilles cette fois. Puis Raul se vautre sur François, lui mord les tétons, lui embrasse le ventre et ENFIN, lui suce la queue. Vaincu, il lance à Raul : - Ah putain, comme c'est bon ! Pourquoi t'es pas une gonz ? - Justement.
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LUNDI 29 OCTOBRE 2012
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