LES PETITS SECRETS D'ÉMILE - L'...

Lorsque je rentre à la maison, le soir venu, je trouve Mathias endormi. Il fait deux fois mon âge mais pourtant, il est si beau et désirable, songe-je en m'endormant à ses côtés. Le lendemain matin, je m'éveille dans l'extase la plus totale. Mathias s'amuse avec mes mamelons, les empêchant d'être au repos de façon coquine et principalement orale. - Pourquoi me fais-tu languir ainsi, mon bel Émile, me demande-t-il, tout penaud. Quand pourrais-je te faire l'amour, tu me rends fou, tu m'allumes et tu t'en vas au quart du parcours… Pour une fois, j'ose m'exprimer sur ce point. - Ne trouves-tu pas excitant de retarder l'instant où nos corps s'uniront dans un ultime tourbillon de plaisir, lui réponds-je en effleurant sa queue à travers son short. Mathias me regarde dans les yeux, enfin persuadé que la balle est d'ores et déjà dans son camp. - Une petite baignade pour démarrer cette splendide journée, ça te dirait ? s'exclame-t-il soudain en me souriant comme jamais je ne l'ai vu sourire. Je prends sa main, qu'il me tend avec le sourire, et je vérifie encore avec un plaisir dissimulé l'érection qui ne le quitte pas lorsque je suis en sa présence. Au beau milieu de l'escalier menant au rez-de-chaussée, il me bloque le chemin et m'embrasse subitement, comme si la foudre venait de le frapper au derrière. Saisi par ce baiser fougueux, je m'abandonne dans ses bras avec lesquels il m'entoure étroitement. Nous restons ainsi un bon moment, dans une étreinte passionnée, les jambes flageolantes, le cœur battant à tout rompre. Pour la première fois depuis notre rencontre, je lui permets de me déshabiller complètement. Je le laisse aussi contempler mon anatomie et pour la première fois depuis que l'on se connaît, je rougis et je ne peux contrôler ma respiration qui se fait de plus en plus rapide. Nonobstant le fait que cela fait des semaines que je l'aguiche, et que nous avons des contacts intimes courts mais intenses sans que je démontre le moindre signe de défaillance, je n'ai pas mon flegme habituel. Encore la faute de ces hormones malfaisantes ! Mon regard passe constamment de son visage, exprimant l'enthousiasme le plus total, à sa queue toujours aussi raide. J'aurais volontiers passé à l'acte dans ces escaliers si Mathias ne m'avait pas subitement pris par la main pour m'entraîner dans la piscine intérieure, nu comme un ver. L'eau fraîche embrasse mon corps et active ma circulation sanguine. Je sens que ce sera une journée remarquable même si elle ne fait que commencer. Lorsque Mathias sort subitement de l'eau devant moi en me donnant la frousse de ma vie, nous nous écroulons littéralement de rire. Dans la piscine, ce matin, je me surprends à le regarder avec une lucidité étonnante, non plus comme le ferait un jeune puceau, mais plutôt comme le ferait un homme. Je suis tout à coup ému par les quelques rides parcourant sa peau tannée par le soleil de la Côte d'Azur, fasciné par son sourire franc, complètement pâmé devant ce regard empli d'un agréable mélange de sagesse et d'impulsivité. Réceptif à mes changements d'humeur. Mathias comprend à mon regard que je suis dans tous mes états. Il me prend par les hanches pour me serrer dans ses bras et j'en profite pour entourer sa taille de mes jambes. Malgré la froideur de l'eau, la grosseur de son sexe reste inchangée, sa proximité faisant accroître mon désir de façon exponentielle. Il est toujours aussi dur et cela m'excite terriblement. J'entame de langoureux mouvements du bassin en lui rendant son baiser impétueux et en pressant plus fort mon zob de puceau sur sa verge expérimentée. M'entourant complètement de ses bras, il me soulève légèrement pour que je sente son gland appuyer sur ma queue. Le gémissement qu'il pousse lorsque nos sexes se touchent librement provoque des éclairs presque douloureux dans mes couilles, au creux de mes entrailles et même sur mes lèvres. Je brûle carrément de désir pour lui, de le sentir en moi, de connaître la sensation d'être possédé, de surcroît, par un homme pour qui mon cœur bat la chamade. Mathias remarque avec tendresse la chair de poule parcourant ma peau. Je m'accroche désespérément à son cou, incapable de décoller mon sexe du sien. Il semble regretter d'avoir à le faire mais il se défait tout de même de mon étreinte en m'entraînant avec lui hors de la piscine. Il attrape une serviette en un éclair et enveloppe aussitôt nos corps devenus inséparables.…

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SAMEDI 8 NOVEMBRE 2008

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