Je suis programmeur informatique et je travaille pour une méga société située en région parisienne. Je suis également un mec plutôt libertin, à la fois cérébral et exhibitionniste, qui apprécie les expériences insolites. Je n'ai jamais été attiré par une sexualité traditionnelle. J'aime faire l'amour, c'est clair, mais j'ai horreur de la routine. En même temps, je suis curieux de tout. J'ai eu, par exemple, une époque très bisexuelle. J'ai connu des femmes dominatrices ou soumises, j'ai participé à des petites partouzes avec des nanas. J'ai également partagé le lit d'une superbe transsexuelle. Avec les mecs, je suis très exigeant et sélectif. Je n'ai absolument aucun tabou mais il me faut des partenaires qui sachent me surprendre, m'étonner, me faire découvrir de nouvelles choses, de nouveaux plaisirs. Les fonctionnaires de la baise et les bandes-triste, ce n'est pas pour moi. Pour l'instant, j'ai décidé de ne m'attacher à personne. C'est dans ma nature et je tiens à conserver ma liberté et mon indépendance. Sexuellement surtout. Je ne me sens pas encore du tout prêt à vivre avec le même homme, tous les soirs dans mon lit. Au bout de quelques mois, j'en suis assuré, je ne le supporterais plus. Et puis, je n'aime pas avoir à rendre des comptes à quelqu'un d'autant plus que je n'ai pas un tempérament à être fidèle. Il y a tellement de mecs qui me donnent envie de baiser avec eux Malgré la vie assez dissolue que je mène, faite de nombreuses rencontres, la masturbation et les caresses solitaires sont restées des plaisirs dont je ne me lasse pas. Je me fais jouir tout seul comme un grand six à sept fois par semaine, en élaborant des scénarios très osés, dans lesquels je peux m'autoriser tout ce qui me fait envie. Et lorsque je me masturbe, j'imagine souvent un homme m'épiant discrètement et assistant à mes caresses impudiques. C'est en regardant une émission qui a beaucoup de succès, une télé-réalité, qu'une nouvelle idée perverse et excitante a germé dans mon esprit. Au niveau informatique, rien n'était plus facile pour moi que d'installer des webcams dans mon appartement et de les relier à mon ordinateur. L'équipement complet et performant que je possède m'offrait de nombreuses possibilités. Avant de communiquer mon numéro IP, j'ai tout d'abord effectué une sélection très rigoureuse sur Internet et j'ai fait un premier essai qui a duré une dizaine de jour. J'avais retenu cinq hommes et eux seuls ont eu accès à ma webcam, qui était branchées chaque fois que j'étais chez moi. C'est à ce moment là que j'ai vraiment réalisé à quel point je pouvais être exhibitionniste. Au début, je n'osais pas trop me montrer Grâce à mon ordinateur, je savais à quel moment les hommes sélectionnés étaient en train de me regarder. Peu à peu, je suis apparu en caleçon devant eux, me promenant dans les différentes pièces de mon appartement. J'étais un peu gêné mais excité par ces regards anonymes qui épiaient tous mes gestes. Quand j'ai été habitué à me balader en caleçon devant les caméras, j'ai osé franchir un pas de plus et dépasser un interdit en commençant par exhiber mes fesses puis, je me suis montré entièrement nu. J'ai installé une caméra dans ma salle de bains et une autre dans ma chambre, face au lit. Cette dernière était éteinte uniquement lorsque j'étais avec quelqu'un. Par contre, les Internautes pouvaient me voir quand j'étais seul dans mon lit ou en train de me préparer dans la salle de bains. Ce jeu s'est mis à me plaire de plus en plus. J'avais des conversations régulières avec les cinq personnes qui avaient accès à mes webcams. Eux aussi étaient de plus en plus excités par mes exhibitions. Je m'amusais avec eux, par exemple, à choisir mes fringues pour la journée. Ils assistaient à mes épilations, à mes séances de toilette et pouvaient me découvrir dans mon bain. Tous les exhibitionnistes vous le diront, on éprouve toujours le désir d'aller de plus en plus loin. L'un de mes admirateurs privilégiés s'appelait Richard. C'était un homme de 51 ans, divorcé, qui habitait la côte basque. Il était toujours là dès que je branchais mes caméras. En quelques jours, nous sommes devenus assez complices. Des cinq voyeurs, c'était celui que j'appréciais le plus. Il se montrait imaginatif, cérébral, un poil pervers mais jamais vulgaire. Lui aussi se montrait nu avec sa webcam. Un soir, il était plus de minuit, il fut le seul à se connecter alors que je rentrais d'un
SAMEDI 27 OCTOBRE 2007
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