À vrai dire, il ne dû pas attendre bien longtemps. Afin de le remercier de tous les compliments dont il me targuait, je posai sur ses lèvres un petit baiser. Profitant de l'aubaine, il me fourra une nouvelle fois sa langue dans la bouche. Tout en nous embrassant avec vigueur, nos mains se mirent alors à caresser nos corps respectifs. Il se présentait comme beaucoup plus dominateur et j'aimais à me sentir sous le pouvoir de ce garçon. Comme cela me paressait sécurisant. Aurais-je pu avoir des raisons de craindre quelque chose ? Ses mains se posèrent finalement sur mes épaules et, d'une légère pression, il m'invita à m'agenouiller. Ce que je fis sans vraiment opposer de résistance. Ses intentions ne faisaient aucun doute et l'idée de pouvoir lui rendre le plaisir qu'il m'avait donné, m'excitait. Je m'appliquai à lui lécher le sexe. Le prenant à pleine bouche, je le fis ressortir entièrement pour permettre à ma langue de s'attarder sur son gland. Mes travaux lui plaisaient. Je devais être relativement doué pour les pipes. Adossé au mur carrelé de la douche, il se perdait dans de longs gémissements. À l'entendre ainsi s'extasier, je ne pus que machinalement accélérer le mouvement. C'était bon, pour lui et pour moi. Non pas que son sexe avait un goût particulier mais je m'aperçus que je prenais du plaisir à faire jouir un garçon, que ce soit avec ma bouche ou avec mon cul. À ce moment précis, je ne pensai point à lui offrir mon anus. Bientôt ses doigts se crispèrent dans ma chevelure, je sentis sa bite se raidir d'un coup et une première saccade de sperme se répandit sur ma langue. Il m'obligea à lui libérer son dard et finit de jouir sur mon visage. Je pouvais alors sentir son sperme couler sur mes joues, mon menton et mon front, mais aussi dans ma gorge. Jamais l'impression d'avoir été souillé, humilié ne m'était apparue si forte. L'idée d'être devenu son objet de plaisir me fit tant perdre la tête que je jouis instantanément, déversant mon liquide séminal à ses pieds. Je continuai quelques instants à lui lécher son membre bienfaiteur, tentant de récupérer les dernières gouttes dont je me délectais. Je me découvrais sous un nouvel angle qui me plaisait énormément, même si avant cela je n'aurais jamais pu imaginer être capable d'aller si loin. Après la douche, une vraie celle là. Stéphane me proposa de sortir en discothèque, vu qu'un samedi soir, ce serait un péché de se coucher sur les coups de minuit. Nous avons alors pris les transports en commun. Dans le bus qui nous menait vers un club de sa connaissance, nous eûmes une discussion relativement sérieuse sur ce qui venait de ce passer. Il me demanda si tout cela était pour ma part, prémédité, ou si, en arrivant à la gare, j'étais à des kilomètres d'imaginer ce qui allait arriver. Je dus lui confier les sentiments qui me perturbaient depuis près d'un mois. Les nuits à me demander comment il pouvait autant me troubler. Stéphane me laissait parler sans mot dire. Quand j'eus fini de lui raconter comment j'en étais arrivé à le désirer, il engageât la discussion un peu plus sur le sexe. Il voulait savoir si j'aimais la baise, si j'aimais recevoir une bite dans la bouche et dans le cul. Il parlait de façon cru, une lumière indescriptible lui éclairait le regard. Je sentais mon estomac se nouer. Jamais je n'avais osé parler de sexe de cette façon et je ne savais comment lui répondre. Il posa alors sa main sur mon genou et m'assura que je pouvais tout lui dire sans crainte. Essayant tant bien que mal de dissimuler mon malaise, je lui expliquai, qu'avec lui, je ne ressentais aucune gêne sur quelque plan que ce soit. J'étais bien en sa présence et désirais découvrir tout ce qui me serait permis de l'être. À demi-mots, je voulus lui avouer que j'aimais qu'il me baise. Je n'y arrivai pas. Mon compagnon se soucia alors de ce qui me parut être un détail au début. D'une seule question il me cloua sur mon fauteuil. Il lâcha sèchement : - Tu aimes les hommes ou juste coucher avec eux ? J'avais de plus en plus de mal à m'exprimer. Je ne saurais expliquer ce qui me mettait dans cet état. Je le regardais fixement. Cette question ne m'avait
SAMEDI 2 AVRIL 2011
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