Profitant d'un trop rare week-end, nous étions partis, Bénédicte et moi, nous installer dans un ravissant petit hôtel de bord de mer en Bretagne. Nous étions fin juin et la saison touristique commençait à peine. Tant par de multiples caresses que par cet avant goût de vacances ensoleillées. Nous étions considérablement excités et ma compagne, moulée dans une petite robe blanche, boutonnée sur le devant, assez transparente, largement décolletée sur ses superbes seins et sous laquelle elle ne portait qu'un minuscule slip de soie blanche dont on apercevait les contours, attirait bien des regards et s'en délectait autant que moi. Nous avions envie de faire l'amour, cela se sentait, et nous étions là pour vivre à nouveau une aventure chaude. Alors que nous étions assis à la terrasse d'un café, je proposai à Bénédicte : - Aujourd'hui, je voudrais que ce soit toi qui choisisses seule un amant et qui l'entraîne dans nos filets - Tu veux que ce soit moi qui lui propose de faire l'amour avec nous ? - Oui ! Je veux que ce soit toi qui le drague - Oh ! Je vois ! Fit-elle en riant. Un nouveau petit jeu - Tu ne devrais pas avoir trop de mal. D'autant que, dans cette tenue, tu es un véritable appel au viol. - Ça, c'est de ta faut. C'est toi qui m'a rendue comme ça. Dit-elle en riant. - Et c'est comme ça que je t'aime ! - D'accord. Je choisis. Mais personne n'osera m'aborder avec toi. - C'est justement là le jeu. À toi d'être persuasive. Nous reprîmes notre promenade sur le remblai en observant les gens : quelques familles, des couples, des hommes et des femmes seules, assis sur le sable ou sur le béton. Un kiosque ouvert me donna une idée et j'achetai un journal. De loin, nous aperçûmes un jeune homme d'une trentaine d'années lisant sur un banc. Passant devant lui en nous tenant par la taille, je constatai qu'il regardait avec insistance ma compagne (comme la plupart des hommes) et elle lui sourit. Il parut tout à coup très intimidé et plongea dans son bouquin. D'une pression de la main, Béné me fit comprendre qu'il était à son goût et nous nous assîmes sur le premier banc rencontré, à une vingtaine de mètres de notre victime. Je jouai les hommes distants et me plongeai dans la lecture du quotidien. Bénédicte comprit de suite mon manège et prit l'attitude d'une femme qui s'ennuie un peu, regardant la mer. Du coin de l'il, je notai que le jeune homme jetait de fréquents regards vers nous. J'avais pris soin de ne pas m'intercaler entre Bénédicte et lui, pour qu'il puisse à son aise voir de profil sa jolie poitrine découverte et ses jambes largement dénudées, ce dont il ne se privait pas, mais il n'osait bien sur pas faire le moindre geste en ma présence. Ma compagne se leva pour aller faire quelques pas sur la plage. Le garçon ne la quittait plus du regard, et je le comprenais : elle était délicieusement jolie Revenant s'asseoir à mes cotés, elle lui sourit gentiment, et je le vis lui rendre son sourire. Le premier contact était amorcé. Soudain, comme quelqu'un qui s'ennuie avec son compagnon, elle se tourna vers notre voisin et lui dit : - Bonjour ! Nous venons d'arriver et nous ne connaissons pas la région. Savez-vous s'il y a dans les environs un petit restaurant sympa ? - Heu Je ne connais pas très bien non plus. Je viens d'arriver chez ma sur et mon beau-frère pour quelques jours avec mon fils. - Vous êtes en vacances ? Demanda Bénédicte. - Oui ! J'ai mon fils quelques jours, et il s'entend bien avec son cousin. Alors - Votre femme n'est pas avec vous ? Demanda Béné curieuse. - Nous sommes séparés depuis quelques années. Et je ne pourrai pas prendre de vacances cet été, alors je profite de ces quelques jours. - Pas de vacances du tout - Non ! Je viens de retrouver un job et je commence dans une semaine. Bénédicte s'intéressait gentiment à lui et il en semblait ravi. Il s'exprimait bien, calmement, un peu timidement, et cela me plaisait. Alors je me mêlai à la conversation : - Dans quelle branche êtes-vous ? - Pas passionnant Répondit-il en riant. Contrôle de gestion - Dans la région ? - Non ! Paris ! Et vous, de quelle région êtes-vous ? Je mentis : - Paris également et nous profitons du week-end pour nous échapper. - La région est magnifique ! Il dit cela en fixant
» rencontres à Le Chambon-Feugerolles
VENDREDI 7 OCTOBRE 2005
Pour répondre à cette annonce et voir la vidéo, Veuillez indiquer :