J'habitais un spacieux appartement en banlieue de Paris et je songeais à louer l'une des trois chambres de ce trop grand logis. J'avais donc passé une annonce et je savais que je trouverais promptement, compte tenu du prix peu élevé de mon offre. De plus, comme je travaillais la nuit, j'avais calculé que le nouvel occupant et moi ne ferions que nous croiser sans jamais vraiment avoir à partager le lieu autrement que les week-end où je n'irais pas chez des copains. J'étais gardien de nuit dans un entrepôt de matériel électronique. Plutôt beau mec, je ne me plaignais pas du nombre de mecs qui me tournaient autour. J'imagine que j'avais un charme fou. Aussi, je préférais partager l'appart avec une gouine, ce qui m'apparassait plus prudent. Comme je n'aimais pas la tronche des nanas qui avaient visité, je me suis finalement rabattu sur un enseignant dans la quarantaine, qui arrivait fraîchement de la campagne dijonnaise. Il était très grand, très mince. Ses cheveux châtains coupés courts s'ébouriffaient autour de son visage émacié que de magnifiques yeux émeraudes ensoleillaient. Il avait de belles lèvres pleines et roses et un superbe sourire qui laissait voir des dents d'un blanc impeccable. Mais pourtant un truc ne collait pas. Il aurait pu être beau mais sa tenue respirait la rigueur et la fermeture. Un costard gris un peu ample, sous lequel une chemise empesée tuait tout espoir d'apercevoir la couleur de sa chair, me laissa rassuré sur son potentiel d'attrait. J'avais devant moi un ancien prêtre (je l'appris un peu plus tard lors d'une conversation) devenu enseignant laïc. J'acceptai donc avec joie de prendre Clément chez-moi. Nous entreprîmes notre nouvelle vie à deux dans des dispositions plus que convenables. Il aimait beaucoup ranger et moi pas. Les rares fois où je le croisais, il faisait peu de bruit, affairé dans sa chambre à quelques corrections ou encore à lire des biographies de personnages historiques. Il cuisinait beaucoup et me laissait souvent une part dans le réchaud, bref j'étais comblé. Un jour pourtant je me rendis compte que certains de mes ustensiles quotidiens ne se retrouvaient plus là où je les avais déposés. Des choses personnelles en réalité. Mon rasoir traînant sur le bord de la baignoire, ma brosse à dent sur le canapé, ma serviette de bain en boule dans le couloir, mes chemises et mes pantalons dans le bac à lessive, mes chaussures à côté de la cuvette de toilette, jusqu'à mes caleçons que je dénichai un matin dans la serviette de bain avec dessus une odeur qui ne m'appartenait pas. Je décidai donc de tirer au clair ces bizarreries et d'espionner mon colocataire. Il m'était facile d'emprunter du matériel de surveillance à mon boulot. J'installai dans toutes les pièces de mon appartement de petites caméras indétectables et observai mon compagnon depuis ma chambre, que je tenais désormais verrouillée. Je fus sidéré dès le premier visionnement. Lorsqu'il arriva le soir, tout se passa normalement. Il se servit un verre de vin puis se prépara à dîner. Tous ses gestes étaient d'une lenteur, d'une sensualité incroyable. Il semblait caresser chaque aliment avec affection, les taillait avec délicatesse, s'enfouissait les doigts dans les pièces de viande avec une douceur qui éveillait chez moi surprise et excitation. Lorsque je le vis lécher une courgette et qu'il la prit dans sa bouche mimant une fellation, j'hésitai entre le rire et l'érection. C'était pathétique et fascinant à la fois. Je crois qu'il était beau, magnifique même, à cet instant où ses yeux brillèrent d'une malice que je ne lui aurais pas supposé. Il bougeait langoureusement, ouvrant la veste de son costard, marine cette fois, détachant son col de chemise. Il ferma les yeux en promenant la courgette sur toute la surface de son torse et j'avais la gaule. Clément quitta son repas mijotant sur la cuisinière et se dirigea d'un pas lascif vers la salle de toilette. Là, il se fit couler un bain. Tout en glissant ses mains sur tout son corps, il se debarrassa du veston et de la chemise assez lestement. Puis, il s'attaqua au pantalon sergé qu'il fit tomber en se déhanchant voluptueusement. Il garda le caleçon et prit un manifeste plaisir à s'agacer la verge à travers le tissu. Il continuait à se trémousser comme une effeuilleuse et chevaucha le bord de la baignoire, se masturbant un instant puis s'arracha le slip déformé par suberbe érection. Il s'empara alors de mon rasoir et élimina de son pubis toute trace pileuse quoique que
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MARDI 2 DéCEMBRE 2014
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