LES GENS DE BLOIS

Je suis un homme marié, heureux de l'être mais un peu malheureux de ne pas pouvoir exécuter tous mes fantasmes. Ma femme étant très prude sexuellement. Je cherche donc hors de mon mariage des relations. L'histoire qui m'est arrivé date de quelque mois. Je consulte de temps en temps les annonces de différents sites Internet. Quelquefois des dialogues s'engagent ainsi que des échanges de photos, mais jamais de rencontres. L'annonce d'un couple de la région de Blois rédigée de la façon suivante attire mon attention : Jeune couple, la trentaine, cherche homme même âge pour première relation à trois. Discrétion demandée. Vulgarité, violence exclue Je décide de tenter ma chance bien que je n'ai jamais eu de relation avec un couple. Dans ma première annonce, je me présente de la façon la plus objective. Homme 36 ans, marié, je serais intéressé par votre annonce. Quelques jours passent et à mon grand étonnement la réponse du couple tombe dans ma boîte. On m'incite à me présenter de façon plus complète et à joindre une photo. Le couple en question a reçu un grand nombre de réponses mais qui ne correspondent pas du tout à ce qu'il recherche. Je me présente de façon plus complète et je joins une photo de moi sous la douche. Je demande en échange une photo de leur couple ainsi que des précisions sur le type de relations recherchées. Dès le lendemain je reçois la photo du couple. Elle est grande, blonde me semble assez mince, lui est de taille équivalente, brun. Les visages sont effacés. Il s'excuse mais ils n'ont pas de photos d'eux déshabillés, ils envisagent d'acheter un appareil photo numérique, ce qui leur évitera l'indiscrétion des tirages photos traditionnelles. Quand aux relations recherchées, lui est hétéro et souhaite rendre plus heureuse sa femme car la routine commence à miner leur vie de couple. Je les informe que c'est vraiment la première fois que je rentre dans ce type de relation et je leur envoie plusieurs photos de moi dans le plus simple appareil. Le lendemain, des photos de Stéphanie (c'est le nom de la femme) me parviennent. Visiblement, ils sont passés à l'acte pour l'appareil photo (il est même de très bonne qualité). Sur la première photo, elle est nue, sa poitrine est volumineuse, sa vraie couleur est châtain, la tête est coupée. Sur la deuxième, c'est un gros plan de son sexe épilé. Sur la troisième, la photo est prise de derrière dans la position de la levrette. Le texte joint m'indique qu'ils ont pris beaucoup de plaisir à faire ces photos et à me les montrer. Je les encourage à continuer, les assurant de ma discrétion. Les photos deviennent plus chaudes, l'une montre Stéphanie se touchant les seins avec une main et s'enfonçant un doigt dans le sexe, la deuxième est un gros plan sur son sexe ouvert. Sur la troisième, elle s'ouvre les fesses pour montrer son anus. Je me masturbe en découvrant ses photos. Plusieurs semaines passent et la chaleur monte dans la prise des photos. Un godemiché apparaît puis différents ustensiles, ensuite Jean son mari apparaît sur les photos. Une confiance s'installe entre nous. Je leur signale que je dois me rendre dans quinze jours à Blois pour une réunion de plusieurs jours et que j'aimerais bien les rencontrer si tel est leur souhait. La réponse est positive et nous convenons d'un rendez-vous sur une terrasse de café dans le centre, à proximité de mon hôtel. Nous décrivons les tenues que nous porterons ce soir là car bien que n'ignorant rien de nos intimités, nos visages ne sont jamais apparus sur les photos. Il est également convenu que cette rencontre ne nous engage à rien sur une suite éventuelle. J'arrive la veille au soir à Blois et découvre mon hôtel près de la gare et demande au réceptionniste s'il connait le Café Plumerau. Celui-ci m'indique que c'est dans le centre, à environ 500 mètres d'ici. Après une douche, je décide donc de partir repérer les lieux. Le café est sur une place et la fréquentation est importante. Après avoir bu une bière, je retourne à mon hôtel et j'aperçois le Palais des Congrès où se tient ma réunion. Le lendemain, la journée me semble bien longue et dès la conférence finie, je fonce à mon hôtel pour enlever mon costume, prendre une douche et passer la tenue convenue pour notre rendez-vous. Je commence à douter… Et si ce n'était qu'un jeu à mes dépends. Bon je

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DIMANCHE 14 NOVEMBRE 2010

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