Pour moi, l'été 2000 et les quelques jours de vacances passés en Camargue resteront l'un de mes plus beaux souvenirs, aussi bien sur le plan sentimental que sexuel. Délicieux souvenirs mais aussi, cruelle déception et rupture douloureuse car Thomas avait (volontairement) oublié de me dire qu'il était en couple et que son destin était déjà lié à un autre homme vivant à Lyon ; un certain Richard, beaucoup plus âgé que lui (Thomas avait vingt-quatre ans), et que j'ai eu l'occasion de croiser vers la fin de mon séjour. Mais aujourd'hui, j'ai réussi à faire le deuil de cette aventure et il ne me reste que les meilleurs moments ; ceux que j'ai eu envie de vous raconter. Thomas bossait pour toute la période d'été comme serveur dans l'un des hôtels-restaurants des Saintes-Maries-de-la-Mer. Je l'ai rencontré sur la plage, dans un espace fréquenté par les naturistes et que je savais être un lieu de drague et de rencontres pour les gays et certains couples hétéros non-conformistes. J'ai tout de suite flashé sur son corps imberbe, entièrement bronzé et longiligne, à la fois fin et musclé, flashé sur son visage aux traits doux et ses jolies petites fesses rondes. Pour moi, cela ne faisait aucun doute. En le voyant évoluer sur le sable, sa petite queue pendouillant entre ses cuisses, j'étais sûr de son homosexualité. Mais avant de le draguer, j'ai préféré l'observer discrètement, les yeux cachés derrière mes lunettes noires. Je lui trouvais quelque chose de sensuel, de doux et de délicat. De très bandant aussi. Il n'était pas efféminé, loin de là, mais il marchait avec élégance et semblait soucieux de l'esthétisme de son corps, soucieux de le rendre beau et désirable pour plaire. Plaire à qui ? Aux hommes, j'en ai été rapidement convaincu. C'était la première fois que j'examinais aussi longuement quelqu'un avant de l'aborder mais avec Thomas, je ne voulais pas commettre d'imper, ni de faux pas. Il me fallait tenter de découvrir sa personnalité pour engager ensuite la conversation avec lui. Je l'ai regardé se baigner, se passer de l'huile solaire sur le corps, se déplacer sur le sable, lire, fumer, fouiller dans son sac. J'ai détaillé avec attention chaque parcelle de son anatomie alors qu'il était étendu sur le ventre, sur le côté ou sur le dos. Et j'avais de plus en plus envie de lui, envie de caresser cette peau brûlée par le soleil, de passer mes doigts sur son torse et sur ses fesses, d'embrasser sa bouche. Envie de le voir bander et de le sentir tout excité et abandonné dans mes bras. J'ai enfin pris l'initiative de lui adresser la parole. Nous avons échangé quelques phrases banales. Sa voix était calme, posée. Prétextant de lui demander du feu, je me suis rapproché de lui, obligé de masquer mon sexe à demi gonflé et à qui il en aurait guère fallu pour devenir bien raide. Je n'avais plus joui (même pas une petite branlette) depuis plusieurs jours et face à Thomas, j'avais beaucoup de mal à maîtriser mes débuts d'érection. À tel point que je me suis vite jeté à l'eau, heureux de le voir répondre favorablement à toutes les avances. Et là, je me suis mis à bander sans plus pouvoir me retenir ce qui a amusé Thomas : - T'as l'air d'avoir une sacrée envie. Tant mieux. Moi, je suis carrément en rut, on devrait bien s'entendre tous les deux. J'espère que tu es actif. C'est lui qui, un moment plus tard a eu l'idée des dunes : - C'est plus sympa et plus discret que la chambre de l'hôtel où je bosse. Plus excitant aussi de baiser avec le seul soleil pour témoin. Enfin, ici ça mate un max. C'est plein de voyeurs mais bon. Ça te dit quand même ? J'étais prêt à le suivre n'importe où. Nous avons quitté la plage et nous nous sommes enfoncés dans les dunes. Le sable était brûlant. Dès que nous avons été à l'abri des regards des touristes et baigneurs, je me suis arrêté pour l'enlacer une première fois et je l'ai embrassé. Thomas a répondu avec fougue à mon baiser, enroulant sa langue autour de la mienne. Il avait lâché ses affaires pour pouvoir caresser mon dos et mes épaules tout en m'offrant sa bouche. À présent, lui aussi bandait très dur. J'ai frotté ma queue contre la sienne, ainsi que mes couilles, continuant de l'embrasser. Il nous a fallu avancer encore un peu car nous étions trop
JEUDI 29 DéCEMBRE 2005
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